jeudi 9 mai 2013

Inspiration

On l'a au coeur
On nous le coupe
Il nous manque
 
On cherche le second
On le retient
Il est court

On le reprend
On arrive à bout
À notre dernier

Le souffle

mercredi 27 février 2013

Du coût de la confiance

Faire confiance est une marque d'assurance. D'assurance en soi.

En faisant confiance, on s'expose à l'échec. À celui des autres et à notre propre échec. Personne n'aime échouer. Personne n'aime se voir blâmé pour un échec. Et encore moins se voir blâmé pour l'échec des autres.

Et pourtant!

Tout d'abord, qu'est-ce que l'échec? Qui peut réellement juger de l'échec?

À prime abord, l'échec est le signe que l'on a essayé. C'est, par nature, le fruit de la lutte contre l'immobilisme. Alors, dites-moi? Qui pourrait bien vous reprocher d'avoir essayé?

Mais revenons à la confiance, puisque c'est ce dont il est question ici...

Faire confiance c'est accepter que l'on risque de se tromper. Individuellement et collectivement. C'est aussi accepter que l'on devra réagir et corriger le tir si le pire survient. Faire confiance devient alors un geste d'amour et d'abandon. Une marque de respect.

Alors pour aimer autant, pour accorder sa confiance à ce point, il faut d'abord se sentir bien en selle. C'est avoir l'assurance que l'on trouvera la solution. Que l'on saura s'en sortir, tous ensemble.

Faire confiance est une marque d'assurance en soi.

samedi 5 janvier 2013

Des contrats, des actes et autres conventions

L'engagement...

Le désir de ne pas s'engager...

Un enjeu? Oui!

Je sais... je sais! Certains diraient que ça cache quelque chose. Mais qu'est-ce que ça peut vraiment cacher au fond? Ça révèle ce que ça a à révéler au premier abord ce me semble?

Je n'ai que très rarement le désirs d'engagement pour la seule raison qu'il me plaît de vivre selon l'inspiration du moment. À tout moment je scrute de nouvelles frontières à franchir... seul ou avec celle qui cultive les lauriers en fleur.

Tandis que certains sont à l'heure des bilans... Moi... Moi je songe à l'instant présent et à mon désirs de le garder bon, simple et sans entraves aucunes. Bref, je cherche les doux plaisirs, la volupté éphémère... mais perpétuelle. Alors, et seulement alors, me sentirai-je vivant, alerte et tonifié... sans pour autant être décadent. Je ne cherche en sommes que les petits plaisirs sans conséquences mais ayant grande importance.

Pourtant, je m'inquiète à l'idée de ne plus rien bâtir. Pression? Perception? Probable... Je ne suis ni reclus, ni asocial. Je suis pris d'un vertige attribuable à cette dualité qui toujours m'habite. Désirs de liberté. Envie de vide et de grands espaces. Soif de plonger... Mais aussi ce confort qui m'appelle et qui me plonge dans des raisonnements enracinés dans les conventions. Enracinés, oui!

Alors me voilà à l'aube de 2013, la peur au ventre... La peur de tout ranger. La peur de rentrer au port. De trop bâtir et de ne pas assez errer.

Que faire alors? Que faire?

Agir avec coeur et simplicité.

Coeur et simplicité.